vendredi 2 janvier 2015

Renouer avec le réveillon du 31 décembre...

Aussi loin que je me souvienne, étant petite, la période de Noël-Nouvel an était une parenthèse de magie dans l'année: le mythe du Père Noël, les sapins qui montaient jusqu'au plafond, les diners pantagruéliques, la centaine de cadeaux au pied du sapin, l'ensemble de la famille réunie... J'attendais ce moment avec encore plus d'impatience que mon anniversaire, c'est vous dire!

En grandissant, je sais 2 mois à l'avance ce que j'aurai comme cadeaux et puis surtout depuis la fac: c'est la période des révisions de partiels. Du coup, le réveillon du 31 décembre est souvent passé à la trappe. Sacré contraste.

Mais cette année, c'est différent.

Cette année j'ai reçu un très joli message m'invitant à le passer en compagnie de Casse-Noisette et des danseurs du Yacobson Ballet au Palais des Festivals de Cannes.



J'ai toujours adoré la musique classique et particulièrement la danse classique. C'est le milieu qui a bercé 8 ans de mon enfance.

Alors là vous croyez que j'ai renoncé à une carrière de danseuse étoile parce qu'un jour je me suis cassé la cheville, mais pas du tout. Un jour, j'ai juste compris que j'avais la grâce d'un hippopotame en tutu...

Et Casse-Noisette c'est aussi un chef d'oeuvre de mon enfance, j'ai dû regarder une bonne soixantaine de fois le dessin animé et j'ai toujours frissonné sur l'oeuvre de Tchaïkovski. Je rêvais d'un jour, voir ça:


Vous comprenez que pour moi, cette invitation sonnait comme une évidence.

Je suis sortie du Palais des Festivals avec les yeux d'une petite fille revenant de Disneyland: Le ballet est époustouflant à tous points de vue.

















Les danseurs de cette compagnie (la première à ne pas être rattachée à un Opéra en Russie) ont une maîtrise de leur corps et un maintien exceptionnel: ils peuvent être souples et gracieux et l'instant d'après devenir rigides et se laisser porter comme des jouets par les autres danseurs comme si de rien n'était... Chaque pas est exécuté avec une technique et une légèreté époustouflante.

Les costumes respectent la vision traditionnelle du ballet (Pas comme Maurice Béjart), on sent l'inspiration des ballets du Bolchoï mais ils sont retravaillés; et en comparant à d'autres productions que j'avais pu voir, ces costumes sont plus modernes, plus élégants et ne font pas "meringue".



Il y a de la poésie dans la mise en scène, ne gardant que l'essentiel dans ses inspirations des classiques. On retrouve des éléments arrangés et modernisés du décor avec des jeux de transparence...



Si je ne devais garder qu'un mot pour définir ce spectacle? 

Superbe.


A la sortie, l'incroyable feu d'artifice de la Ville de Cannes célèbre la nouvelle année...

Bref, c'est comblée que j'ai redécouvert la magie des nuits cannoises... en hiver.

2015 commence bien.