samedi 27 septembre 2014

L'intensité de la rentrée (Part I)

Après un été hyperactif, la rentrée s'annonce tout aussi chargée en concerts!

Tellement chargée d'ailleurs, qu'elle m'oblige à scinder mon article en 2... 

Voici donc la première partie: le mois d'Octobre.

Le mois du passage à l'hiver commence fort avec une concurrence dont je me serais bien passée:

Le 4 Octobre, à Cannes, c'est entre Mademoiselle K à la MJC Picaud et Julien Doré au Palais des Festivals que ça se joue...



Mademoiselle K c'est ce groupe mené par Katerine Gierak qui a obtenu les Victoires de la Musique en 2009 pour l'album pop-rock de l'année et que l'on a plus trop entendu depuis...
On attendait son nouvel album depuis un an où elle a annoncé passer à des textes en anglais. Dommage, moi je trouvais qu'elle maniait parfaitement notre langue de Molière dans ses titres et elle se démarquait un peu plus comme ça.
Je me souviens de ses titres que j'écoutais en boucle au collège (ouch, le coup de vieux) : Ca me vexe et Jalouse tout un programme...

De l'autre côté du ring il y a Julien Doré le fils prodige de la chanson française pop-rock. Le beau gosse tatoué qui a commencé, une barrette dans les cheveux sur les plateaux de la Nouvelle Star en 2007, qui obtient une Victoire de la Musique la même année que Mademoiselle K dans la catégorie album révélation et vidéo clip et qui, aujourd'hui, remplit toutes les salles de France et d'Europe.
Il se retrouve même à chanter sur le plateau de Michel Drucker le Dimanche après midi. Quand on séduit déjà à peu près tout le monde entre 12 et 45 ans, on peut aussi séduire les retraités (et avec ma grand-mère, le pari est gagné). Il s'est fait remarquer avec sa reprise de Lolita d'Alizée, a continué sur sa lancée avec Les Limites, on l'a adoré quand il chantait Kiss me Forever et aujourd'hui il nous fait voyager avec Paris-Seychelles. Comme si ça ne suffisait pas, quand je l'ai vu au Théâtre de Verdure il y a 3 ans il m'a scotchée: une vraie présence sur scène, énergie de dingue... Mais son dernier album m'a un peu déçue...

Entre les deux mon coeur balance...

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Le 10 et le 11 octobre, Ben Mazué sera au B spot qui est une petite salle de concert de Nice avec une programmation toujours sympa connue pour son style plutôt Jazz en général. C'est un peu la valeur sûre des soirées niçoises. Ben Mazué, est né à Nice (fiertééééé) mais a grandi à Paris et sort du conservatoire. Il a raflé pas mal de récompenses musicales, fait la première partie de Tété et Hocus Pocus et écrit des textes pour Axelle Red. Il est plutôt connu pour son titre Vivant mais j'ai adoré me retrouver dans 14 ans et 25 ans et me laisser transporter par la douceur de sa voix.


A ne vraiment pas rater.

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Le 11 octobre dans le sublime décor de l'opéra Garnier de Monte Carlo il y a le génie d'Asaf Avidan cet auteur-compositeur-interprète israélien qui est à l'origine du merveilleux titre Reckoning Song détourné en tube (qui ôte au titre toute l'âme qu'il a voulu donner initialement). Il a sorti un très bon album intitulé Different Pulses... Peut être un peu trop perché par moments mais on ne se lasse pas de sa voix rauque, éraillée.


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Le 17 octobre on retrouve la talentueuse Irma au Théâtre Lino Ventura de Nice. Cette Camerounaise fait partie des premiers artistes à être révélés par internet avec des blogs de financement communautaire: elle obtient les 70 000 euros nécessaires en moins de 3 jours par environ 400 personnes sur My Major Company. Depuis, le succès lui appartient surtout avec son titre "I know" et en juin 2014 elle a sorti son dernier album.


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Enfin, les Fréro Delavega seront le 25 Octobre au Théâtre Lino Ventura. Reconnus par le nouveau télé-crochet The Voice, ce duo (non, ils ne sont pas frères) coaché par Mika s'arrête aux quarts de finale de l'émission et sort très rapidement un album qui fait partie des meilleures ventes de l'été grâce à des titres comme Sweet Darling. Petit coup de coeur pour leur reprise d'Il y a de Vanessa Paradis.


mercredi 17 septembre 2014

La magie des nuits cannoises

Je demande d'avance pardon aux aficionados de la ville du Festival International du Film pour la phrase qui va suivre:

Avant, je n'aimais pas Cannes...

Mais ça, c'était avant!

Les évènements de cet été ont définitivement changé mon point de vue sur cette ville que je trouvais un peu trop bling-bling.

Tout commence au moment du FIF avec le murmure permanent du "T'as des entrées pour la Villa Schweppes?"

La Villa Schweppes cette année c'était ce yacht gigantesque au large de Cannes qui accueillait à son bord les artistes les plus convoités comme Sebastien Tellier, Les Casseurs Flowteurs, Breton, Skip The Use, Booba, Kavinsky, Yuksek et Sky Ferreira.

En plus d'avoir une programmation plutôt sympathique de jour comme de nuit, Jean Imbert grand gagnant de Top Chef 2012 était invité pour vous faire goûter ses chef d'oeuvres et vous aviez l'occasion de croiser sur le ponton tous les peoples du moment en sirotant un cocktail... à base de Schweppes!

Autant vous dire que rares étaient ceux qui ne couraient pas après une invitation.

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On a eu droit aussi aux éternelles Plages Electroniques auxquelles je n'ai malheureusement pu participer à cause d'un bras dans le plâtre mais dont le line up était toujours aussi beau pour réunir toutes les branches de la famille électro. Les concerts avaient lieu les 10, 17 & 30 juillet et les 6 & 14 août.
Encore un évènement des fameux Panda Events dont je vous avais parlé dans mon article sur le Crossover!
Pour avoir une idée de la folie des Plages Electro c'est par là:




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Dans un tout autre style, j'ai participé pour une soirée aux Nuits Musicales du Suquet et j'ai eu l'honneur d'assister au concert du très grand Chilly Gonzales le 28 juillet: un génie de la musique classique qui la transforme pour la rendre accessible à tous et vous n'avez pas idée de la beauté de cette soirée en plein air derrière l'église Notre-Dame d'Espérance au Suquet. 

26 euros pour une soirée de prestige avec un invité de très haute qualité dans un cadre féérique, je vote pour.

Malheureusement les films et images étaient interdits... Je vous invite donc à ne pas manquer les prochaines éditions de ce festival.

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On termine en beauté avec le festival Pantiero qui a fait très fort cette année du 8 au 10 août.




Dès la sortie de la programmation j'ai sauté sur la billetterie: Je ne pouvais pas passer à côté de ces trois jours tous plus beaux les uns que les autres. 

A noter que la date de Woodkid était l'une des dernières de sa carrière puisque le virtuose veut désormais se consacrer à sa passion première qu'est la réalisation, dans le cinéma cette fois... On attend le résultat de pied ferme!

Les concerts ont lieu sur la terrasse du Palais des Festivals au coucher de soleil. Un cadre exceptionnel une fois de plus! Suffisamment de place pour pouvoir se mettre en recul et s'asseoir dans le faux gazon en sirotant un verre... 

A ne pas manquer: les prolongations dans la rotonde, de belles découvertes à faire, notamment Isaac Delusion que j'avais découvert quelques mois avant cette date.



Un petit mot sur le talent des premières parties surtout mon coup de coeur Boreal Wood qui est aussi le gagnant du tremplin des premières parties et qui aura ainsi la chance de participer au Printemps de Bourges 2015. 
On applaudit la valorisation des jeunes talents!

Deux soirées à 20 euros sauf celle de Woodkid à 30 euros avec possibilité de prendre un pass 4 soirées à 50 euros incluant une soirée des Plages Electroniques. Un festival très abordable avec le pass!

On retrouve les photos du Pantiero sur la galerie d'Antoine Bensa!

Au cours de cet été j'ai découvert une nouvelle ville hyper dynamique, j'ai trouvé de la beauté dans cette ville qui me rebutait autrefois... Une transformation pour le meilleur est en cours!

samedi 13 septembre 2014

La chute du Titan: le Nice Jazz Festival

Après tant d'enthousiasme dans mes premiers articles, il fallait bien tomber un jour ou l'autre sur une déception.



A mes yeux, le Nice Jazz festival s'écroule d'année en année:

Il faut savoir avant tout que ce festival est un précurseur en la matière puisqu'il est le premier d'Europe lors de sa création en 1948!

Initialement situé dans le cadre magique et somptueux que sont les Arènes de Cimiez, le festival a dû déménager au Jardin Albert 1er. 
Joli, certes, mais rien à voir avec l'oliveraie des Arènes au coucher de soleil en début d'été...

Je faisais partie des spectateurs l'an dernier et j'ai eu l'occasion d'admirer Kellylee EvansEarth Wind & FireJohn Legend et C2C. Principalement inspirés par le jazz, donc.

J'ai particulièrement regretté de ne pouvoir applaudir les très jazzy Manu Katché Quartet, Ben Harper, Maceo Parker ou George Benson (on ne peut oublier l'adaptation niçoise de George Benson...)

J'ai beau ne pas être une grande connaisseuse de jazz, la progra de l'édition 2013 proposait vraiment une ambiance jazzy même pour les artistes les plus "mainstream" et les plus accessibles d'entre eux.

Je n'aborderai que la programmation de la scène Masséna, celle de la scène du Théâtre de Verdure étant trop élitiste dans le genre et ne m'ayant ainsi pas attirée.

Voici pourquoi cette année j'ai boycotté le Nice Jazz Festival:

Cette année, Patrice se trouvait en première partie de Ben l'Oncle Soul, lui même première partie de Keziah Jones, les autres têtes d'affiches étaient Metronomy, Deep Purple, Cassius et... Tenez vous bien: les Gipsy Kings. Voilà. 

Où est le jazz dans ces têtes d'affiches? Nulle part. Excellents artistes, mais pas de jazz.

On retrouve effectivement des ambiances hyper jazz (encore heureux) avec Electro Deluxe, Ibrahim Maalouf et Cody Chesnutt mais ceux là sont relégués au rôle de première partie alors même qu'ils méritaient d'être tête d'affiche. 

Un choix que j'ai du mal à saisir.

Il y a pourtant plein d'artistes à mettre en tête d'affiche et qui rendent le jazz accessible: Mayer Hawthorne, Melody Gardot, Raphael Saadiq...

Aussi, un festival est fait pour ouvrir l'esprit des spectateurs à de nouvelles choses: pourquoi exclure les artistes moins "mainstream" sur une autre scène? Encore une fois, je nage dans l'incompréhension. 

Dernier point noir: le tarif exorbitant des places (debout pour la scène Masséna) :

35 euros tarif normal, 25 euros tarif réduit, 15 euros de 10 à 16 ans, gratuit pour les moins de 10 ans, 55 euros les 2 jours consécutifs et 120 euros les 5 jours.

L'organisation ose quand même indiquer sur son site que "La Ville de Nice souhaite rendre ce festival accessible à tous." Une fois de plus, pas de commentaires.

Au final on se dit que le festival s'en sortait mieux quand il n'essayait pas de créer le plus grand saxophone humain au monde pour le Guiness World Records, que si la programmation continue sur cette voie, le Nice Jazz Festival devrait être rebaptisé et que les vrais amateurs de jazz n'auront plus qu'à se rendre au festival Jazz à Juan.

Le mot de la fin en vidéo:


mardi 9 septembre 2014

Les petits nouveaux de cette saison: The Bay Festival et Le Sapapaya Tropical Club

Aujourd'hui, nouvel article sur les nouveautés de la saison dont bon nombre d'entre vous ont entendu parler:



Et qui mieux que l'équipe de création pour parler d'un nouveau né?

J'ai donc eu le plaisir d'interviewer le co-créateur et directeur artistique de The Bay, qui est aussi le directeur artistique du Sapapaya: Romain Dahan.


CNO: The Bay est un festival tout neuf sur la Côte et pour des étudiants comme nous, lancer un festival ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile… Comment l’aventure The Bay a-t-elle commencé, quelles étaient tes motivations et comment parviens-tu à gérer tes études en plus de la création d’un festival?

Romain: L’aventure a commencé en première année de prépa. Nous avons crée un BDE au lycée masséna avec un ami, Tom. Nous voulions créer des événements différents des soirées étudiantes de l’époque à Nice. Après une première soirée « classique » qui nous a aidé à lever des fonds on a pu se concentrer sur notre priorité, la musique. Nous avons eu de plus en plus de monde à chaque soirée et on a pu inviter des plus gros artistes. Il a fallu 1 an et demi avant que nous créions l’association « The Bay Festival » hors du lycée Masséna. Ma motivation principale est bien sur la musique mais nous essayons aussi de choisir des produits de qualité pour nos bars.

J’ai fait 3 ans de prépa où l’on attend de nous énormément de travail. Le festival m’a permis de garder la tête à l’extérieur de la prépa, on appelle pas les élèves de prépa des « taupins » pour rien. Je ne pense pas que cette aventure ait fortement affecté ma scolarité.

CNO: Impossible de passer à côté du point noir sur le tableau blanc de cette édition: The Bay a du faire face à des difficultés assez importantes qui ont particulièrement marqué le public... Comment l’équipe appréhende-t-elle la prochaine édition du festival?

Romain: Nous avons fait au mieux pour résoudre les problèmes des premières dates de Juin afin que tout se passe bien fin aout. Je suis confiant pour la suite. C’est la météo qui est le plus à craindre car le festival se déroulera toujours en extérieur. Pour ce qui est des autres dysfonctionnement on fera tout pour les éviter.

CNO: Les gens ont souvent l’impression qu’il ne se passe pas grand chose sur la Côte et du haut de tes 21 ans tu parviens à faire venir des artistes renommés comme Flume (auteur du fameux remix de You & Me) ou Klangkarussel pour The Bay, Jabberwocky, Kartell, Fakear ou encore Cherokee pour le Sapapaya… Tu y vas uniquement au culot?

Romain: Il faut s’y prendre très tôt pour avoir des artistes car nous sommes en concurrence avec beaucoup de festivals nationaux ou internationaux. On doit donc miser plusieurs mois à l’avance sur ce que le public voudra voir au festival.

CNO: A propos du Sapapaya: tu fais venir des artistes qui jouent à guichets fermés en France ou dans le monde pour un concert privé d’environ 300-400 personnes sur la plage. Ca parait dingue! Les artistes se laissent facilement séduire par l’idée de pouvoir jouer sur la plage en sirotant un verre?


Romain: En effet le Sapapaya a une capacité restreinte et ce volontairement. On voulait profiter du cadre que la baie des anges nous offre et permettre au public d’assister à des concerts en intimité avec les artistes en parallèle des grosses dates du festival. Tous les artistes ont en effet beaucoup apprécié le concept et en ont profité pour piquer une tête avant de jouer.

CNO: Le site Green Room Session a sorti un article "Le guide indispensable pour créer un festival" avec le recul, que pourrais-tu ajouter ou changer à cet article?



Romain: Dans leur article je trouve qu’ils ne parlent pas assez de la déco, du moins en tant que point important. Je pense que c’est indispensable de créer un univers visuel, un festival ne se limite pas à un ensemble d’artistes. Malheureusement cette année nous n’avons pu mettre en place une décoration à notre gout. Nous avions passé pas mal de temps, dépensé beaucoup d’argent, pour créer des décos avec des architectes mais nous n’avons réussi à avoir aucune autorisation pour les installer.

CNO: La prochaine étape pour toi?

Romain: Personnellement j’emménage à Lille et pour ce qui est de « The Bay » je ne peux pas vraiment en parler mais il va y avoir beaucoup de changements.


Voilà pour l'interview, merci encore à Romain d'avoir pris le temps de répondre à mes questions entre deux cartons pour Lille!


Personnellement, de The Bay je n'ai vu que le closing avec Flume en tête d'affiche mais aussi nos  hyper talentueux locaux de MØME (présents tout au long du Sapapaya) et d'autres artistes hyper connus pour les amateurs d'électro ou les hipsters régionaux qui s'amusent à dire que "Nan mais à Paris ils sont trop connus tu peux pas comprendre!" (Et je fais partie de la seconde catégorie...) : j'ai nommé Cashmere Cat et Ryan Hemsworth.

Je peux comprendre la rancoeur des spectateurs concernant l'incident du concert de Klangkarussel, après tout ce n'est jamais agréable de voir le set de la tête d'affiche coupé soudainement... 

Mais voilà, The Bay est jeune, The Bay est ambitieux et The Bay apprend vite. Alors on leur pardonne. 

J'estime que l'équipe mérite qu'on mette toute notre confiance en eux pour la simple et bonne raison qu'ils font tout pour promouvoir Nice, pour faire passer un été plus qu'agréable aux niçois et aux nombreux touristes que j'ai pu croiser lors du closing. Ils sont jeunes et ils ont des cojones pour oser se confronter aux puissants de la région alors respect. 

Néanmoins, ils sont attendus au tournant pour l'année prochaine...


Abordons maintenant le dossier Sapapaya:

Un festival ambiance concert privé sur la plage avec des DJ tous meilleurs les uns que les autres, une organisation particulièrement bien menée, des entrées à des prix franchement cadeau (9 euros la prévente pour une soirée de 19h à 00h), un cadre sublime... 

Non, décidément, Le Sapapaya Tropical Club c'était la perle de cet été: un rendez-vous quasi hebdomadaire qui fait du bien.

Alors merci à l'équipe de The Bay et à celle du Sapapaya et je n'ai qu'une chose à dire: 

Vivement l'année prochaine avec vous!

Pour celles/ceux qui voudraient vivre ou revivre l'ambiance de The Bay et du Sapapaya, vous trouverez toutes les photos sur la galerie Flickr du talentueux Antoine Bensa

Pour l'ambiance The Bay, c'est par ici:
The Bay Festival 2014 - FLUME - Aftermovie from The Bay Festival on Vimeo.

mardi 2 septembre 2014

Le Crossover, l'annonce d'un été réussi

Commençons par le commencement!

L'été 2014 a démarré très fort avec le CROSSOVER qui en est à sa 6ème édition.

Le festival s'étend sur 7 dates (du 28 mai au 16 juin) et s'installe dans les plus beaux endroits de Nice:

- Villa Arson

- Chantier Sang Neuf

- Plage du Hi Beach

- Théâtre de Verdure

- Opéra de Nice

Bref, des endroits tous plus hypes et prestigieux les uns que les autres assurant à chaque fois un cadre particulièrement agréable (on ne dit jamais non à un concert sur la plage ou dans un amphithéâtre grec à ciel ouvert).

Le lieu ne faisant pas tout, le CROSSOVER se dote d'une line-up ultra séduisante avec, entre autres, The Magician (oui, oui, celui qui a remixé Lykke Li), James Murphy (ex LCD Soundsystem, une pointure de l'électro en somme), Jeff Mills (juste reconnu comme étant un des pionniers de l'électro et de la minimale) mais aussi Moderat (des génies dont le Bad Kingdom est un vrai tube) et Fauve.

Le festival accueille aussi des perles sudistes montantes comme Nicolas Masseyeff et N'to . Ces enfants du pays -l'un de Nice, l'autre de Marseille- sont des artistes hyper talentueux dont le travail est de plus en plus reconnu à travers le monde. De la même manière, Benjamin Fincher qui vient de Lyon mais que l'on a croisé assez souvent à Nice ces dernières années, était en première partie de Fauve.

On souligne aussi l'apparition d'artistes locaux comme Malcolm qui a été hyper présent tout l'été et qui fait partie de ceux dont on ne se lasse pas mais aussi Monophonic Interzone et Johnson De Christensen.

Un petit mot sur l'équipe à l'origine de tout ca: Panda Event qui vient de fêter ses 10 ans et qui est constituée de personnes extraordinaires.

En bref, un festival créé par des gens bien, qui fait découvrir Nice de jour comme de nuit, en intérieur comme en extérieur, qui valorise les artistes locaux et qui fait venir les meilleurs artistes électro de la décennie...

VIVA EL CROSSOVER!